De plus en plus d’experts reviennent sur les bénéfices des affirmations positives – un exercice qui peut devenir carrément toxique.

« Je suis calme ». « Je m’aime ». « Je ressens de la fierté pour tout ce que j’accomplis ». « J’ai confiance en moi dans chaque cellule de mon corps ». Ne souriez pas… Vous aussi, vous avez forcément essayé, un jour ou l’autre, ce type d’affirmations positives qui fleurissent sur les réseaux sociaux! Pourtant, lorsqu’on « force » les émotions positives, on empêche surtout les émotions négatives de s’échapper – ces dernières se réfugient alors dans notre subconscient, et finissent par s’intensifier. C’est le constat de nombreux coachs spécialistes des traumas, dont Karena Neukirchner. Cette Américaine propose, à la place, de pratiquer des « iffirmations » : en gros, penser plutôt « et si…? »

« Et si les choses se passaient mieux que prévu? »

Comme les affirmations, les « iffirmations » proposées par la coach américaine se basent sur un désir, un objectif de vie. Quelques exemples? Et si j’étais plus calme? Et si je m’aimais davantage? Et si les choses se passaient mieux que prévu? Et si je me faisais plus confiance? Et si je cultivais plus de joie dans ma vie?
Plus subtiles, ces phrases permettent d’énoncer non pas des choses en lesquelles on ne croit pas (vraiment) mais d’ouvrir un champ : on ne parle plus ici de « croyances » un peu simplistes mais de possibilités. Une analyse validée par les psychologues. Le cerveau humain ne cesse de chercher des réponses à une question qu’on lui a posé, encore et encore, jusqu’à ce qu’il trouve – et ce jusqu’au niveau inconscient. Vous comprenez toute la puissance de cette technique.
Et si ça fonctionnait?